Le festival Afropolitain 2019 fait vibrer le Parker Place au rythme du reggae

Article : Le festival Afropolitain 2019 fait vibrer le Parker Place au rythme du reggae
Crédit: M.Z.
28 juin 2019

Le festival Afropolitain 2019 fait vibrer le Parker Place au rythme du reggae

Jeudi 27 juin, la troisième journée du Festival Afropolitain Nomade a été marquée par une belle occasion pour tous les fils de Jah, les adeptes du Reggae, de se retrouver dans l’espace mythique de la Côte d’Ivoire qu’est le Parker Place. Un espace situé au sud de la capitale économique, où règnent les couleurs du drapeau rasta.

18 heures. Quelques membres de l’équipe de Mondoblog sont déjà au rendez vous. Personne ne voulait se faire conter cette soirée. Dans ce bar chaleureux et convivial, réputé pour être le temple du Reggae Live en Côte d’Ivoire, le décor est unique en son genre. Nous sommes tout de suite interpellés par plusieurs versets bibliques, inscrits quasiment à tous les coins de la salle. Un imposant portrait de l’empereur Haile Selassie (Ras TAFARI MAKONNEN), l’inspiration du mouvement rastafari, est bien visible. Sûrement le carré VIP.

Nous sommes installés non loin. Des musiciens font des tests avant l’arrivée du public. Prévue pour 18 heures, la scène Reggae et Fusion tant attendue n’a pas encore démarrée. Deux heures plus tard, l’impatience se lit dans les regards, la ponctualité n’est pas au rendez-vous. La soif du Reggae a commencée à laisser place à des interrogations : que faire ?

Crédit : Magloire Zoro

Enfin ! Un artiste sur scène. Cette fois, c’est la bonne ! Le spectacle peut commencer. Je m’installe confortablement. 20h19, l’artiste Shattadem ouvre le festival par un mot à l’endroit du public.

Ses chansons véhiculent des messages de liberté, de justice, d’égalité, de réappropriation de l’identité de la jeunesse, d’éveil de conscience de la jeunesse, du refus d’instrumentalisation de la jeunesse.

« C’est une opportunité pour moi de découvrir d’autres cultures et d’autres opinions. La musique, c’est un moyen de partage. C’est ma première participation au festival. Le premier morceau est extrait de mon album « Jeune Afrique » », m’a confié l’artiste qui vit dans le quartier populaire de Youpougon. 

À sa suite, la deuxième prestation nous conduit tout droit au pays de Thomas Sankara. « Herabey » (« que la paix soit avec vous » en langue Bambara) : c’est le nom de ce groupe pour qui le festival Afropolitain est un baptême du feu.

Crédit photo : Magloire Zoro

« Le festival est le lieu de notre première prestation publique. Nous sommes basés entre Bamako et Bobo Dioulasso. Nous véhiculons des messages de paix, de Tolérance, d’amour », s’est exprimé Baco, l’un des membres.

Pour lui, le festival Afropolitain 2019 est une belle initiative qui s’inscrit dans l’idée du panafricanisme et du métissage. Il permet de connaître de jeunes musiciens et favorise le réseautage entre musiciens.

Plusieurs artistes, parmi lesquels, Spirita Nanda du Congo et Laetitia Zomzambé (RCA/CANADA) ont fait vibrer le sympathique public qui d’ailleurs, ne s’est pas fait prier. L’esprit « Jah Rastafari ! » était bien présent.

Crédit photo : Magloire Zoro
Partagez

Commentaires