Québec : une nouvelle école d’été en communication scientifique accueille 31 participant.e.s

Article : Québec : une nouvelle école d’été en communication scientifique accueille 31 participant.e.s
Crédit: M.Z.
18 juin 2022

Québec : une nouvelle école d’été en communication scientifique accueille 31 participant.e.s

Dans quelques jours, les vacances estivales frapperont aux portes des salles de l’École nationale d’Administration publique du Québec. Chacune et chacun s’organise pour profiter à 100 % de ce beau temps de répit. Au sens propre comme au figuré !

En effet, figurez-vous qu’au Canada, on vit au rythme des saisons. Lorsque le printemps s’en vient, il apporte de l’eau au vin de l’hiver – Je dirais même suffisamment d’eau, pour permettre à l’été, de s’épanouir. Avant que l’automne ne pointe le nez. Tenez-vous bien, l’épanouissement de « Dame été » entraîne celui des populations.

Paysages en joie, sous l’effet de rayons solaires lumineux, verdure envoûtante, tenues décontractées, marche à pas sereins, sourires enchanteurs, espaces naturels et de loisirs plus accueillants. En un mot, c’est le fun ! 🙂 Au risque de me perdre dans ce labyrinthe paradisiaque, je voudrais m’arrêter là. Certaines personnes parmi vous ont sûrement la curiosité de savoir quel est mon plan pour ces vacances ?

Destination Estrie, dans le cadre de l’école d’été en communication scientifique

Bin, il n’y aura rien de plus beau, que de séjourner du 24 au 26 juin – au  Centre de villégiature de Jouvence, à Orford (dans la région administrative de l’Estrie, au Québec). Un site hautement écologique : où la nature et les visiteurs, se tiennent main dans la main. Parce qu’ils la respectent, elle leur procure tout le bonheur mérité. Ne vous en faites surtout pas. Les images parleront plus tard, d’elles-mêmes. Comme si vous y étiez…

D’ailleurs, je n’y serai pas seul. Nous sommes 31 participant.e.s issu.e.s de 12 universités canadiennes, à bénéficier de cette opportunité offerte par l’Acfas – en collaboration avec le centre d’excellence en neurosciences de l’Université de Sherbrooke.

Photo d'archives. Utilisée à titre d'illustration
Photo d’archives. Utilisée à titre d’illustration. Crédit : M.Z.

Que nous réserve cette nouvelle école d’été ? 

D’abord, c’est l’offre gratuite d’une riche programmation qui accompagnera le développement d’un projet de communication scientifique à dimension citoyenne.

Ensuite, c’est une retraite de trois jours, en pleine nature, sur une base de plein air. 

C’est aussi suivre des cours de communication scientifique, entouré(e)s d’accompagnateurs et accompagnatrices. Et d’un mentor.

C’est également prendre part à une sortie ornithologique et à un feu de camp. 

Enfin, c’est faire du yoga… Ce n’est pas tout !

Prendre part renferme de belles recettes pour améliorer notre participation à la vie démocratique.
Prendre part renferme de belles recettes pour améliorer notre participation à la vie démocratique. Crédit : M.Z.

Sans compter l’occasion de discuter avec les professeurs David Robichaud et Patrick Turmel, auteurs de l’ouvrage Prendre Part. Ce court essai est non seulement une invitation, mais surtout une incitation à la participation citoyenne. Dans les meilleures conditions possibles. Prendre part à la vie démocratique de nos sociétés respectives devrait être au cœur de nos actions quotidiennes.

« La compétition démocratique devrait porter sur le contenu des plateformes électorales et non sur la capacité financière des partis… La limitation des dépenses électorales admissibles, comme c’est le cas au Québec depuis la reforme de 1963 et au Canada, depuis la loi sur les dépenses d’élection de 1974. »

Extrait de Patrick Turmel et David Robichaud, auteurs du livre « Prendre part ».

La pertinence de leurs points de vue m’a permis d’en apprendre davantage sur la démocratie. Sur ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas. J’ai réalisé à quel point des erreurs sont commises, du fait de l’idée erronée que nous en avons.

Quelques paroles fortes…

Par exemple, les auteurs indiquent que « la liberté politique ne se limite pas au droit de vote, mais se joue à tout moment, hors des institutions et entre les élections. » Ils poursuivent en soulignant que « les citoyens ne devraient pas être réduits à leur simple rôle d’électeurs : ce sont des acteurs politiques à plein titre. En démocratie, ce sont même les plus importants. »

Pour eux, « la liberté d’expression n’a de valeur, comme condition de la liberté politique des individus, que si on lui accorde collectivement des ressources, notamment des espaces pour l’exercer. » Ils sont formels : « Tout n’est pas permis en démocratie, peu importe le souhait de la majorité. »

Et mon coup de cœur…

Mon attention a été particulièrement retenue par l’originalité de cette pratique partagée par le Québec et le Canada : « La compétition démocratique devrait porter sur le contenu des plateformes électorales et non sur la capacité financière des partis… La limitation des dépenses électorales admissibles, comme c’est le cas au Québec depuis la reforme de 1963 et au Canada, depuis la loi sur les dépenses d’élection de 1974. » En bref, ce livre inspire !

Venu(e)s des Universités  : Sherbrooke;  Bishop’s; Laval;  Québec à Chicoutimi; McGill; Montréal; Québec à Rimouski; Québec en Outaouais; TÉLUQ; Québec à Trois-Rivières; Québec à Montréal; École nationale d’administration publique, cette nouvelle école d’été en communication scientifique s’annonce super enrichissante pour nous ! 🙂

Le saviez-vous ?  

L’Acfas est une actrice incontournable de la grande aventure scientifique francophone au Québec et Canada. Résolument tournée vers l’avenir, elle est un puissant vecteur de démocratisation et de communication scientifique. Elle valorise les chercheuses et chercheurs de toutes les disciplines ainsi que l’excellence en recherche.

Lire ici, le Communiqué officiel de l’Acfas relatif à cette excellente initiative.

M.Z.

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Commentaires

Coulibaly Christelle
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Chic

Magtouss
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Merci infiniment ! :)