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Le parc national des Îles Ehotiés, une merveille écologique de la Côte d’Ivoire

Si l’on me demandait de citer les merveilles de la Côte d’Ivoire, le parc national des îles Ehotilés ferait partie de ce long chapelet. Il renferme la richesse écologique du pays. J’y ai passé une partie de ma journée du samedi, 26 décembre 2020.

îles Ehotilés
Le panneau qui marque l’accès à la voie du parc national des Îles Ehotilés

Érigé en parc en 1974, il s’impose dans la belle et paisible localité d’Etuessika (Adiaké – sud-est de la Côte d’Ivoire). Avec une superficie de 722 hectares.

C’est un site qui offre à ses visiteurs six îles dotées de caractéristiques plus impressionnantes les unes que les autres… Il y en a même une qui est interdite. La cause ? Elle abrite le génie protecteur du peuple Ehotilé.

îles Ehotilés
Les pêcheurs se préparent pour l’embarcation

Cet important patrimoine compte entre autres, trois espèces de singes, des potamochères, des civettes, environ 146 espèces d’oiseaux, des guibés (gazelles), des céphalophes (biches), des chevrotains aquatiques, la vipère du Gabon, le python royal, les mangoustes de marais. Ce qui suscite l’intérêt de plusieurs chercheurs…

îles Ehotilés
La balade peut commencer

Le parc national des îles Ehotilés et ses mangroves portent, même au delà de nos frontières, la voix du peuple Ehotilé (Groupe ethnique Akans).

Les mangroves des îles Ehotilés
Au cœur des mangroves des Îles Ehotilés

Pour la sécurité, ne vous en faites surtout pas ! L’Office Ivoirien des Parcs et Réserves s’en charge. En plus de mener des actions de sensibilisation dans les villages environnants, des patrouilles sont effectuées en permanence pour mettre cet important patrimoine écologique à l’abri des menaces.

Activités des femmes des îles Ehotilés
La vente du poisson fumé, l’une des principales activités des femmes du village d’Etuessika

Partez à la découverte de ces îles aux trésors, de préférence en saison sèche (du mois de janvier à celui d’avril)…

M.Z.


Le défi de Maskuary, le mois de février sans masque jeté par terre !

Êtes-vous prêt.e à prendre l’engagement de lutter contre la pollution des masques jetables par terre ?

Relevez le défi #Maskuary !
Le mois de février sans masque jeté par terre !

À cause de la pandémie de Covid-19, il y a eu une augmentation visible de l’utilisation de masques jetables, de gants et d’autres équipements de protection individuelle (EPI). Chaque jour, de nombreuses personnes jetaient leurs masques dans les rues. La pollution des masques est un problème grave pour l’environnement et l’écosystème.

#Maskuary est le mouvement mondial qui sensibilise les gens à faire partie de la solution pour lutter contre la pollution générée par les masques jetables. Nous voulons également connaître votre point de vue sur la vaccination contre la Covid-19.

Comment puis-je participer à la campagne Maskuary ?

Si :

  • vous voyez les masques partout ;
  • vous triez les masques usagés à la maison ;
  • vous participez à un programme de recyclage ;
  • vous ramassez des masques usagés jetés par terre ;
  • vous êtes activiste ou expert.e en environnement ;
  • vous avez quelque chose à dire sur la vaccination.

Partagez vos photos, vidéos, dessins et caricatures avec le hashtag #maskuary.

Ou envoyez-nous vos photos, vidéos, articles, reports, dessins et caricatures. Nous les publierons !

Source : Tired Earth


Élections apaisées en 2020 : La fondation Konrad-Adenauer-Stiftung initie un atelier de formation de 600 jeunes sur la participation politique, le civisme et la cohésion sociale

Dans le cadre de son programme « La Paix par moi« , la Konrad-Adenauer-Stiftung et le Regroupement des Acteurs Ivoiriens des Droits Humains (RAIDH), ont lancé la seconde phase de leur série de formations – après celle organisée à l’endroit des journalistes et blogueurs en juin dernier.

La présente formation vise 600 jeunes répartis sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Elle porte sur les thématiques de promotion de la paix et de la cohésion sociale, pour des élections apaisées en 2020.

Konrad-Adenauer-Stiftung
Adelis YAPI, coordonnateur du Projet « La paix par moi ». Crédit photo : Konrad-Adenauer-Stiftung

Pour cette première journée, lors de la séance d’ouverture, le Coordonnateur Général du RAIDH, partenaire opérationnel du projet, M. Souleymane FOFANA, a souligné, l’importance du rôle que doivent jouer les jeunes pour le maintien de la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire, avant, pendant et après les élections.

Poursuivant, il a engagé les bénéficiaires à suivre cette formation avec beaucoup d’intérêt, avant de remercier les partenaires financiers que sont la Konrad-Adenauer-Stiftung et l’Union Européenne, pour leur implication à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire, surtout en préparant les jeunes à participer de manière citoyenne au processus électoral.

Quant à Monsieur Adelis Yapi, coordonnateur du Projet « La paix par moi », il a indiqué que les jeunes sont des acteurs du présent et de l’avenir du pays. Leur rôle dans le maintien de la paix est essentiel. Pour ce faire, ils doivent prendre pleinement part aux initiatives qui visent à les aider à réussir le pari de devenir des acteurs de paix.

La formation a débutée par la communication du professeur André Kamaté, qui est intervenu sur la thématique de « respect des droits de l’homme pour des élections apaisées ».

Cette première communication, au vu des réactions des participants, plante le décor d’une série d’échanges fructueux qui s’étendront sur cinq jours.

Démarré ce lundi 13 juillet, il convient de noter que cet atelier accessible en ligne se poursuit jusqu’au vendredi 17 Juillet 2020, avec la modération de plusieurs experts, sur des thématiques d’actualité.

Sercom Konrad


Écotourisme : À la découverte du parc national d’Azagny, en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire dispose d’un réseau de quatorze aires protégées – huit parcs nationaux et six réserves naturelles. Une richesse écologique encore peu connue, voire méconnue des Ivoiriens. Incursion au sein du parc national d’Azagny, cet impressionnant massif forestier situé au sud du pays, dans la région des Grands Ponts, plus précisément dans le département de Grand-Lahou (à 115 kilomètres d’Abidjan).

Parc national d'Azagny
Circuit fluvio-lagunaire du Parc national d’Azagny. Crédit photo : M.Z.

Samedi, 21 décembre 2019, nous sommes à Adjamé, un quartier commercial situé au nord d’Abidjan. Objectif : emprunter un mini car à destination de Grand-Lahou, où nous attendait le chef de secteur dudit parc, pour une visite guidée.

Après environ trois heures de voyage, sur une route parfois marquée par des nids-de-poule, de vastes étendues de champs de palmier à huile ou d’hévéa, nous sommes à Grand-Lahou. Aussitôt informé de notre présence, le chef secteur met à notre disposition sa collaboratrice qui vient à notre rencontre.

Il a fallu 18 kilomètres de route pour rallier l’un des points de départ pour le parc : l’entrée ouest, où siège un magnifique complexe hôtelier en bordure de lagune, dénommé AVIKAM LODGE. Des bateaux et des jets-ski alignés sous un hangar de fortune sont en attente d’occupants pour la traversée. Le calme qui règne est séduisant, capable d’emporter les plus résistants. Mes amies sont conquises. Elles le démontrent à travers un ballet de prises de vues, de selfies. « Oh quelle merveille ! », s’exclame Victoire, doctorante en énergie et climat.

Elles n’étaient pas au bout de leur surprise. Au cours de la traversée, sur la lagune Tagba, la nature faisait preuve d’une séduisante générosité. Des mangroves entremêlées longent notre passage. Quelques oiseaux, visiblement épanouis profitent du calme de ce milieu. « J’enregistre environ cinquante visites par jour du côté fluvio-lagunaire. Essentiellement des expatriés. », informe T.P., conducteur du bateau.

Parc national d'Azagny
Le paysage offert aux visiteurs, par l’entrée ouest du Parc national d’Azagny. Crédit photo : M.Z.

Quelques minutes plus tard, le Parc National d’Azagny, d’une superficie de 19 400 hectares s’offre à nous. La verdure, digne d’une forêt primaire, et imposante. « C’est un parc de forêt. Les observations directes sont difficiles. Même si un oiseau est en train de voler, il n’est pas évident de l’apercevoir. », prévient notre guide, Mlle E.K., Agent des Eaux et Forêts, affectée à l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR). Vêtue d’un tee-shirt et pantalon de couleur treillis, E.K est visiblement amoureuse de la nature et de son travail.

Elle en parle avec passion « Nous avons tous les animaux de forêt : les éléphants, les buffles, les chimpanzés, les singes, les potamochères (…) Ici, on ne prévoit pas à l’avance qu’on peut rencontrer des animaux. Au-delà, il y a cette belle végétation. », ajoute fièrement notre guide.

Ensuite, nous nous engageons pour une balade pédestre de trois kilomètres, à travers une piste recouverte de feuillages, d’où sont visibles, quelques rayons de soleil. Au cœur de cette forêt luxuriante où règne un silence tombal – les seuls bruits possibles sont constitués de craquement, sous nos pieds, des « feuilles et branches mortes », des chants d’oiseaux et par moment, des bruits de pas à peine audibles qui s’éloignent au milieu d’arbres majestueux.

Par endroits, quelques troncs et branches d’arbres à même le sol, ont fait les frais de la fureur du vent. Plus loin, nous embrassons la savane, éclairée par le soleil que nous avions un moment perdu dans les feuillages de la partie forestière du parc. Là, un mirador est érigé, pour permettre aux visiteurs une plus belle vue. « Ici, on apprend beaucoup à travers ces visites, en se divertissant. Malheureusement, sur cent Ivoiriens, il y a trois qui viennent ici. », regrette notre guide.

Quelle politique pour une meilleure visibilité du parc ?

Erigé en parc national le 04 avril 1981, les acteurs en charge de la gestion du parc national d’Azagny reconnaissent que beaucoup d’efforts restent à faire pour le développement du tourisme écologique en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, ils n’hésitent pas à aller vers les populations.

« Nous allons dans les écoles pour sensibiliser. Il faut amener les enfants à aimer l’environnement. », affirme E.K., avec optimisme, avant de poursuivre : « Nous allons dans les villages et nous expliquons aux populations l’impact qu’un parc peut avoir sur le climat, la santé, et au plan économique, sur leur quotidien – 5 ans plus tôt, c’était difficile de sensibiliser parce que les populations riveraines estimaient que cette forêt leur appartenait et qu’elle leur a été arrachée par l’Etat. Mais depuis quelques années, elles s’investissent de plus en plus auprès de nous pour la préservation du site. », se réjouit E.K.

Parc national d'Azagny
L’entrée ouest du Parc national d’Azagny, crédit photo : M.Z.

Un prix a été instauré pour protéger le parc

Dénommé « prix vert du village écocitoyen », il s’agit d’un prix instauré pour impliquer les populations riveraines dans la protection de cette aire protégée. « Le prix vert est devenu comme la deuxième fête nationale ici. L’initiative a démarrée en 2005 et mobilise à ce jour, 10 à 12 villages riverains. Nous primons également les meilleurs élèves écocitoyens de la région. », s’exprime E.K.

À la fin de la visite, Victoire, jeune femme leader engagée pour l’environnement, tient à inviter les populations ivoiriennes à s’intéresser davantage au riche patrimoine écologique du pays. « Je leur demande d’oser sortir un peu d’Abidjan. Qu’elles viennent se ressourcer. Qu’elles viennent apprendre, qu’elles viennent voir la richesse dont dispose leur pays. », exhorte-t-elle.

A 18h GMT, nous sommes dans le car – en route pour Abidjan. Nous défilons sur nos smartphones, les photos qui nous permettront de revivre ces instants de rêve dans la nature.

M.Z.


Côte d’Ivoire : A cinq mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, la Konrad-Adenauer-Stiftung initie un atelier de renforcement des capacités de 100 journalistes

La représentation ivoirienne de la Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) et le Regroupement des Acteurs Ivoiriens des Droits Humains (RAIDH), en prélude à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, initient un projet intitulé « La paix par moi ! », cofinancé par l’Union Européenne.

Cette initiative qui se tient à cinq mois du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 vise, selon les organisateurs, au renforcement de la cohésion sociale et de la paix en Côte d’Ivoire, notamment en période électorale.

Atelier Konrad élection présidentielle
L’un des formateurs, M. Ignace KACOU, Prix Ebony du Meilleur Journaliste Radio (2009). Crédit photo : Konrad-Adenauer-Stiftung

Ayant pour thème principal, « La gestion de la communication et son impact en période électorale », elle se traduit par un atelier de renforcement des capacités de 100 journalistes ivoiriens issus de divers organes de presse.

Du 1er au 12 juin, les participants échangeront avec des experts, autour des thèmes tels que « la déontologie de la presse et gestion de flux d’information en période électorale », « Droits humains et élections – exercice des libertés en période électorale et la spécificité électorale », « L’utilisation des nouveaux médias en période électorale par le professionnel de médias », etc.

La KAS est une fondation politique proche de l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (Christlich Demokratische Union Deutschlands, CDU) dont les actions reposent sur les principes de Liberté, justice et solidarité.

M.Z.


La 12ème édition du Weekend Annuel de la Gouvernance de la Fondation Mo Ibrahim démarre ce vendredi à Abidjan

Abidjan accueille le Weekend Annuel de la Gouvernance de la Fondation Mo Ibrahim (IGW) au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Cet événement phare de ladite Fondation qui est aujourd’hui à sa 12ème édition s’étendra sur trois jours : 5, 6, 7 avril.

Cette année, le IGW sera axé sur le sujet clé des migrations africaines. Plusieurs débats seront menés par des Intervenants africains et porteront sur les difficultés et les possibilités que représentent les migrations extra et intercontinentales, ainsi que leurs principaux liens avec les attentes des jeunes, l’emploi et la mobilité.

Une conférence de presse a été animée ce jeudi 04 avril à cet effet, par la Directrice Exécutive de la Fondation Mo Ibrahim, Mme Nathalie Delapame.

Madame Nathalie Delapalme, au cours de la conférence de presse
Madame Nathalie Delapalme, au cours de la conférence de presse

Pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire ?

« Nous sommes très heureux d’être ici, c’est un pays magnifique. Pour nous, c’est formidable d’être en Côte d’Ivoire ! », S’est réjouie la Directrice Exécutive, face à la presse, avant de poursuivre « Cela fait très longtemps que nous ne sommes pas venus dans un pays francophone (…) Et en plus d’être un pays d’accueil des populations migrantes, la Côte d’Ivoire a réalisé, les 10 dernières années, le plus beau parcours parmi 54 pays du continent, dans Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) : du 41ème rang en 2008 au 22ème rang en 2017. »

Cette rencontre de haut niveau sera l’occasion de faire l’état des lieux de la migration en revenant sur certains préjugés relatifs à ce fléau. Une cérémonie dédiée à la mémoire de Koffi Annan, une première du genre dans un pays africain est également prévue au cours de cet événement.

Plusieurs personnalités sont attendues, parmi lesquelles le Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM. Alassane Ouattara, l’homme d’affaires Aliko Dangote, l’Entrepreneur Mo Ibrahim et le fils de Koffi Annan, M. Kodjo Annan…Vous pouvez suivre via le hastag : #MIFABIDJAN.

Avant de franchir le bord de la lagune Ebrié, l’année dernière, c’est la ville de Kigali qui accueillait le Weekend Annuel 2018 de la Gouvernance de la Fondation Mo Ibrahim.

M.Z.


Que retenir de la 4è Assemblée Générale des Nations Unies pour l’Environnement ?

Mlle Mouna Chambon, titulaire d’un Master en Géopolitique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Membre de l’association CliMates a pris part à la 4ème Assemblée Générale des Nations Unies pour l’Environnement, qui s’est achevée vendredi 15 mars 2019 à Nairobi. Elle a bien voulu partager avec moi, les principaux points ayant marqués ce rendez-vous de la plus haute instance de décisions en matière environnementale dans le monde.

« Tout au long de la semaine, les délégués ont discuté de solutions innovantes pour relever les défis environnementaux et garantir la consommation et la production durables. », confie-t-elle. Elle affirme également que la protection des droits humains fut au cœur des débats, avec l’adoption de la première résolution de l’ONU Environnent pour le genre.

Les participants ont pu découvrir le FlipFlopi, un bateau en plastique recyclé, lors de son escale à Nairobi

Le Flipflopi, un bateau fabriqué en Afrique de l'Est et qui vaut 10 tonnes de plastiques recyclés. Crédit photo : ONU Environnement
Le Flipflopi, un bateau fabriqué en Afrique de l’Est et qui vaut 10 tonnes de plastiques recyclés. Crédit photo : ONU Environnement

En bref, il s’agit d’un projet lancé en 2016 pour sensibiliser sur la pollution plastique dans les océans, notamment sur les côtes kenyanes. Construit à partir de matériel plastique (10 tonnes de plastiques recyclés), le bateau a fait l’objet d’une expédition de 500 Km entre l’île kenyane de Lamu (Nord est Kenya) et l’île Tanzanienne de Zanzibar en vue de mener cette campagne de sensibilisation de manière fun et originale, et faire prendre conscience aux uns et aux autres, de la nécessité de surmonter l’un des plus grands défis environnementaux au monde : la pollution par les plastiques.

Quelles sont les impressions de Mouna au sortir de cette importante Assemblée Générale ?

Mouna, embarquée dans le Flipflopi, à Nairobi. :) Crédit photo : Mouna Chambon
Mouna, embarquée dans le Flipflopi, à Nairobi. 🙂 Crédit photo : Mouna Chambon

« Avec la nomination de la Danoise Inger Andersen comme nouvelle Directrice de l’organisation, j’espère que l’action des Nations Unies pour l’Environnement saura répondre de manière ambitieuse à la hauteur des enjeux, en favorisant une transformation durable juste et inclusive de nos sociétés ! »

M.Z.

 


Buterfly Clothes, laissez le papillon en vous prendre son envol !

Jeune, dynamique, ambitieuse et dotée d’un sens élevé de l’innovation, elle fait partie de ces Jeunes Leaders qui portent haut le drapeau de notre cher pays, la Côte d’Ivoire, à travers leurs initiatives. Âgée de 23 ans, elle est fondatrice d’une marque de vêtements dénommée «Buterfly Clothes», un projet démarré en janvier 2013 avec la Collection « Classique ».

Buterfly Clothes
Miss Diakité Fery, Fondatrice de la marque « Buterfly Clothes »

Au moment où elle s’apprête à lancer sa toute dernière collection dont la sortie est prévue pour très bientôt, Fery Diakité a bien voulu partager avec nous son aventure entrepreneuriale. Un récit inspirant !

Buterfly Clothes
Buterfly Clothes

Que représente l’idée de Buterfly Clothes ?

BUTERFLY CLOTHES CI est une entreprise de création de vêtements devenue une entreprise individuelle le 02 février 2016. «L’idée se décline en trois phases : un rêve, une expérience, et une vision. Tout a commencé par un rêve, il s’agissait pour moi de créer ma propre ligne de vêtements, une marque qui serait de moi et qui habillerait tous les jeunes comme moi.

Buterfly Clothes
Buterfly Clothes

Au début, je ne maîtrisais absolument pas l’environnement dans lequel je me lançais, mais j’avais la passion et c’est tout ce qui m’importait. Puis avec le temps, c’est devenu une expérience. Une expérience parce que j’ai énormément appris en tant que jeune entrepreneure.

J’ai su ce que c’était que tenir une comptabilité, proposer une gamme de vêtements pour tout âge, gérer le stress d’une nouvelle collection qui doit apporter plus que la précédente. C’est une expérience qui ne m’a pas laissée idem, mais qui avec mon équipe, nous a aidés à y voir plus clair et nous affirmer sur le marché de la mode ivoirienne, voire africaine.

Buterfly Clothes
Buterfly Clothes

Aujourd’hui, cette expérience est en train de fixer ses racines, mais s’inscrit dorénavant dans une vision : conquérir le monde tel un empire. Nous ne le disons pas juste pour faire joli, mais c’est l’objectif que nous nous sommes fixés : Réussir à faire valoir comme nos pionniers, la culture et la mode africaine à chaque recoin du monde, en permettant à tous de s’habiller différemment mais remarquablement.» Révèle la fondatrice de cette marque qui enregistre déjà trois (03) employés.

Buterfly Clothes
Buterfly Clothes

Que dire de la collection qui pointe à l’horizon ?

La 5ème collection vient ainsi mettre fin à l’attente de la clientèle qui réclamait presque [im] patiemment les versions chemise-polo-pull-tee shirt-casquette-top (15-50 ans) de Buterfly clothes.

Buterfly Clothes
« AfroStyle », la nouvelle collection de Buterfly Clothes

Cette collection qui traduit la maturité du talent et des idées que cette jeune entreprise s’est efforcée a nourrir lui fera à coup sûr prendre ses marques sur le marché afin de contribuer à la valorisation de la culture Africaine. Il convient de noter que la qualité des vêtements ne cesse de s’améliorer grâce au réseau de professionnels avec lequel elle fait chemin.

Buterfly Clothes
« AfroStyle », la nouvelle collection de Buterfly Clothes

Être Buterfly, c’est soutenir les projets portés par les Jeunes, l’avenir du continent africain. Pour vos commandes, cliquez ici !

M.Z.


Réserve Naturelle de Dahliafleur, la dernière née des Réserves Naturelles

Chaque fois que j’ai du temps libre, je le mets généralement à profit pour une balade écolo. Le samedi, 25 août, je suis allé à la découverte d’un nouveau site écologique. En compagnie d’une Amie et ses neveux. L’idée était de leur offrir une balade pour les vacances. Après quelques hésitations, notre choix a été vite fait : La Réserve Naturelle de Dahliafleur. Nous voyons toujours le panneau en empruntant la voie qui mène à Bingerville (au feu tricolore du « Nouveau Goudron »).

Réserve Naturelle de Dahliafleur
Le panneau d’indication du site de la Réserve Naturelle de Dahliafleur, situé au feu tricolore du « Nouveau Goudron ». Crédit photo : M.Z.

Ayant plusieurs fois visité le parc national du Banco, pourquoi ne pas changer un peu ?

En route pour la Réserve Naturelle de Dahliafleur

Après une trentaine de minutes de route, nous sommes au cœur de la Réserve. Très bien accueillis par de sympathiques et professionnels Agents de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR).

Réserve Naturelle de Dahliafleur
Ce qu’il reste de la guérite de la Réserve Naturelle de Dahliafleur. Crédit photo : M.Z.

L’un d’eux, visiblement le Chef Secteur, avec un air interrogateur… Il était accompagné d’un Commando forestier. « Bonjour Chef, désolé de vous déranger. Nous sommes là pour visiter le site. Est-ce possible ? Si oui, quelles en sont les conditions ? »

Notre premier interlocuteur nous assure qu’il n’y avait aucun problème à visiter la Réserve. Les conditions nous sont présentées.

Réserve Naturelle de Dahliafleur
Le sympathique Q.G. de l’Equipe de gestion de la Réserve Naturelle de Dahliafleur. Crédit photo : M.Z.

Peu avant de suivre l’Agent mis à notre disposition pour la randonnée pédestre, le Chef Secteur lança à notre endroit : « Vous venez de quel pays ? » – «  Nous sommes Ivoiriens et nous vivons ici en Côte d’Ivoire. », avons-nous répondu. Curieux de savoir la motivation de sa question, il nous confie : « Très rares sont les Ivoiriens qui s’intéressent à de tels endroits. La plupart de nos visiteurs sont des Européens, notamment des Allemands », précise-t-il.

Dahliafleur, une Réserve frappée par la crise sociopolitique de 2002

Réserve Naturelle de Dahliafleur
L’un des bâtiments en ruine, en plein cœur de la Réserve Naturelle de Dahliafleur. Crédit photo : M.Z.

D’une superficie de 175 hectares, La Réserve Naturelle de Dahliafleur est un domaine public. Confié à l’Italien Barbeta, sur la base d’un accord tacite entre lui et Feu Félix Houphouët Boigny. Il servait à cet expatrié, à la reproduction de fleurs. Selon cet accord, si pour des raisons quelconques, Barbeta n’arrivait plus à poursuivre son activité, le site devait revenir dans le patrimoine de l’Etat.

Réserve Naturelle de Dahliafleur
Une vue des tubes dans lesquels M. Barbeta conditionnait les pépinières des fleurs au sein de la Réserve Naturelle de Dahliafleur. Crédit photo : M.Z.

C’est ainsi qu’en 2001, après la mort de celui-ci, l’Etat récupère le domaine d’utilité publique de Dahliafleur dans son patrimoine.

Aujourd’hui, avec 148 hectares, sa gestion a été confiée à l’OIPR par Décret N° 2013-127 du 20 février 2013. Elle devient ainsi la dernière née des Réserves Naturelles, gérées par cette structure du Ministère en charge de l’Environnement.

Réserve Naturelle de Dahliafleur
Un panneau d’interdiction, dressé en plein cœur de la Réserve Naturelle de Dahliafleur. Crédit photo : M.Z.

De sa mise en valeur par Barbeta à la date de l’implication de l’OIPR, quelques superficies ont sautées, sûrement sous l’effet de l’urbanisation galopante.

Dahliafleur, un paysage riche de sa biodiversité et attrayant

Du nord au sud, elle est séparée par la haute tension de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE), qui part d’Abidjan à Bingerville. L’’une des principales servitudes de la Réserve.

Nous avons comme aménagements, la piste principale, faite en tunnel de Bambous, ensuite la piste pédestre, ornée de fleurs. Après quelques kilomètres de marche, les visiteurs peuvent apercevoir en bordure d’une mare, des oiseaux migrateurs. Une façade lagunaire splendide, qui fait l’objet de sollicitations pour des pique-niques.

Réserve Naturelle de Dahliafleur
La façade lagunaire de la Réserve Naturelle de Dahliafleur. Crédit photo : M.Z.

La végétation de Dahliafleur est semblable à celle de la Forêt du Banco. A savoir une forêt dense sempervirente et une forêt subéquatoriale. Avec des arbres qui peuvent avoir 30 à 35 mètres de hauteur, voire 50 mètres par endroits. On y trouve les essences telles que le Dabéma, les fromagers, pour ne citer que ces deux, sans oublier ses énormes lianes.

Au niveau des plantes horticoles, il y a le palmier royal, plusieurs espèces de Bambous (des bambous dont les diamètres sont importants et des bambous ordinaires).

Réserve Naturelle de Dahliafleur
Le Bambusa SP, un type particulier de Bambous de Chine, disponible au sein de la Réserve Naturelle de Dahliafleur. Crédit photo : M.Z.

Au niveau des animaux, en plus des civettes et gazelles, l’on note la présence de crocodiles, varans, et bien d’autres reptiles.

Dahliafleur, un autre poumon vert de la ville d’Abidjan, à côté de la Forêt du Banco

Le rôle de cette forêt en pleine ville d’Abidjan, entourée des opérations immobilières, joue un rôle crucial : permettre à toute la population de cet environnement de non seulement s’égayer, mais aussi et surtout, de préserver sa santé.

Captant le dioxyde de carbone émanant des véhicules et de la décharge d’Akouedo située à un kilomètre à vol d’oiseaux du site, Dahliafleur procure beaucoup d’oxygène à la population environnante. Ce qui limite les maladies respiratoires…. Il convient de noter que la décharge d’Akouédo a été définitivement fermée le 04 juillet 2019.

Ce site protège des érosions, le village Abatta Carrière  qui est pratiquement vers la lagune.

« Si cette forêt là n’existait pas, Abatta aurait disparu… », indique le Colonel Zirignon Michel, Chef Secteur.

Réserve Naturelle de Dahliafleur
Les plus heureux, c’était les deux petits neveux pour qui cette balade était une occasion de prendre davantage conscience de l’importance des gestes écologiques. Crédit photo : M.Z.

Aujourd’hui, avec la gestion de l’OIPR, plusieurs projets allant dans le sens du renforcement de l’aménagement de Dahliafleur sont en cours. Nous espérons vivement qu’aucun projet ne portera atteinte à l’intégrité physique de ce bel espace naturel ! En attendant, vous y êtes invités dans le cadre d’activités de divertissement, des visites guidées d’éducation environnementale et pour les célébrations de mariages, baptêmes, etc. Toujours dans le respect des normes écologiques.

Ensemble, œuvrons pour la promotion et la valorisation de nos riches espaces naturels..


PS : Merci au Colonel Zirignon Michel, Chef Secteur de la Réserve Naturelle de Dahliafleur, de nous avoir permis de recueillir ces précieuses informations.

M.Z.


Mandela Day 2018 à Abidjan : Tous mobilisés, sur les traces de Nelson Mandela

Le 18 juillet 2018, la Côte d’Ivoire, à l’instar de tous les pays du monde, n’a pas voulu rester en marge de la cérémonie commémorative du  centenaire de Feu Nelson Mandela, icône de la lutte anti-apartheid. A cet effet, l’Ambassade de l’Afrique du Sud en Côte d’Ivoire, en partenariat avec MTN Côte d’Ivoire, la Commune de Cocody et Rotary, a initié des actions citoyennes au sein de ladite commune, dans le cadre du Mandela Day 2018 à Abidjan.

Au menu, il y avait un planting d’arbres, le ravalement des façades des locaux du centre de santé communautaire urbain de la Riviera Palmeraie, et le don d’équipements de connexion Wi-Fi à l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC).

Une mobilisation réussie…

Mandela 2018 à Abidjan
Une vue des participants au Mandela Day 2018 à Abidjan, au cours de la cérémonie de lancement. Crédit photo : M.Z.

En présence d’organismes internationaux basés en Côte d’Ivoire, notamment la Banque Africaine de Développement (BAD), des Missions diplomatiques, d’entreprises, de la jeunesse communale de Cocody, des représentants du Ministère de la Culture et de la Francophonie, des Chefs traditionnels, de Madame Laurent Dona Fologo, de volontaires et de bien d’autres illustres invités, la cérémonie démarra par l’exécution de l’hymne national de l’Afrique du Sud et de la Côte d’Ivoire.

Ensuite, l’occasion fut donnée au Doyen Tchimou, porte parole de la Chefferie d’Anono (village Ebrié à Cocody, Abidjan), de procéder à une séance de  libation en vue de solliciter la bénédictin des ancêtres.

Des allocutions marquant un engagement en faveur du changement voulu par Nelson Mandela

Du Maire de la commune de Cocody au Chargé d’Affaires de l’Ambassade de l’Afrique du Sud en Côte d’Ivoire, en passant par la représentante du Rotary, Madame Marie Irène Richmond, tous ont été unanimes qu’il s’agit d’une célébration qui appelle à agir et à inspirer le changement au nom de Nelson Mandela.

Selon Monsieur N’Goan Aka Mathias, Maire de la commune de Cocody, l’intérêt porté par sa Municipalité à cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Cocody cité verte, puits de carbone », dont il est porteur. « Un habitant de Cocody, un arbre, afin d’enrichir Cocody de plusieurs arbres de 2018 à 2030. » a-t-il souhaité.

L’opération de planting d’arbres à Cocody, aux abords du boulevard de France

Mandela Day 2018 à Abidjan
Les abords du boulevard de France ayant bénéficié du planting d’arbres. Crédit photo : M.Z.

Mes contraintes du jour ne m’ayant pas permis de prendre part à toutes les étapes de la célébration, j’ai été cependant, particulièrement heureux de participer au planting d’arbres, en compagnie de plusieurs volontaires et acteurs de la protection de l’environnement en Côte d’Ivoire.

Mandela Day 2018 à Abidjan
Là se trouve mon arbre ! 🙂 Crédit photo : M.Z.

Les unes après les autres, les autorités présentes ont fait leur part, manifestant ainsi leur volonté d’assurer aux populations ivoiriennes un cadre de vie sain.

Mandela Day 2018 à Abidjan
Le Maire de la commune de Cocody effectuant son planting au Mandela Day 2018 à Abidjan. Crédit photo : M.Z.

Le Mandela Day, un appel mondial à l’entraide et aux actions citoyennes

Nelson Mandela a consacré 67 ans de sa vie à améliorer celle des autres. A cet égard, les Nations Unies, en novembre 2009, ont décrété le 18 juillet, journée internationale Nelson  Mandela en reconnaissance à ses valeurs et à son dévouement au service de l’humanité. A cet égard, chacun de nous est invité à donner 67 minutes de son temps au service de la communauté. Le 18 juillet 2018, nous en avons donné un peu plus, et c’est bien mérité !

M.Z.